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19 juillet 2010 1 19 /07 /juillet /2010 09:39

Je n'ai pas envie de lui expliquer pourquoi je parle tout à fait comme eux, pourquoi je parle comme le Commandant, sans accent, c'est-à-dire, avec un accent bien de chez eux. C'est le plus sûr moyen de préserver ma qualité d'étranger, à laquelle je tiens par dessus tout. Si j'avais de l'accent, ma qualité d'étranger serait dévoilée à tout moment, dans toute circonstance. Elle deviendrait quelque chose de banal, d'extériorisé. Moi-même, je m'habituerais à cette banalité d'être pris pour un étranger. Du même coup, ce ne serait plus rien, d'être étranger, cela n'aurait plus de signification. C'est pour cela que je n'ai pas d'accent, que j'ai effacé toute possibilité d'être pris pour un étranger, d'après mon langage. Être étranger, c'est devenu en quelque sorte une vertu intérieure.

 

Pour l'accent j'ai encore du boulot, mais un jour, peut-être! :-)

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13 juillet 2010 2 13 /07 /juillet /2010 20:17

 

On se penche rarement tous les trois jours sur la nature de son être. Parfois quand on est en terminale, en cours de philo. Est-il de toute façon possible de le définir précisément? Dans tous les cas on use souvent de certaines phrases pour se qualifier qui permettent d'en dessiner les contours et de se donner un certain contenu.

 

"Je suis une personne qui préfère de loin marcher à prendre les transports en commun. Ca m'arrive souvent d'aller au travail à pieds même si je mets 30 minutes à faire le trajet. Ou bien d'aller de la place de l'Opéra à la gare du Nord sans passer par la case métro parce que je préfère me promener"

 

"Je me force parfois à sauter dans mes baskets et aller courir. Mais une fois que j'ai dépassé la demi-heure de jogging, j'oublie totalement et je profite du divertissement à la Pascal".

 

Ce qui fait que quand on t'annonces que tu ne vas plus pouvoir marcher et courir pendant un moment, tu as un peu l'impression qu'on a découpé ton être en petits morceaux, qu'on en a pris un ou deux pour les jeter à la poubelle et que tu ne seras pas prêt de les revoir.

 

Et puis une fois cette première nouvelle digérée, tu finis par accepter cette disparition temporaire. Ca va finir par revenir. Le ligament, le genou, tout ça…

Tu entres alors dans une seconde phase. Celle où tout tes cours de philo de khâgne se bousculent dans ta tête, frappant à toutes les portes pour tenter d’y entrer. Cerveau en état de siège.


Te voilà alors contraint à faire le tri. D’un côté on colle pêle-mêle le second corps du roi, l’âme végétative et l’agrégat (entre autres). Et puis de l’autre, on entasse les notions qui pourraient être utiles : le corps malade, l’acte et la puissance, la renaissance du corps, le duo « corps – âme » (entre autres aussi).

 

On t’ouvre et on déplace les parties à l’intérieur. En espérant que les autres n’y verront que du feu et accepteront de voir un bout de muscle remplacer un ligament. Ce qu’elles font plus ou moins. Chez moi, plutôt moins que plus.


Ton corps se rappelle à toi. Tu le sens toutes les nuits. Cette jambe, elle est bien là et elle te le hurle aux moments où toi tu voudrais te poser. Dormir ?

Réponse de l’intéressée : va te brosser…


Au bout de quelques jours, tu te rappelles le petit Descartes. Un capitaine dirigeant son navire. C’était à peu de chose prêt la comparaison. Me voilà donc capitaine d’un bateau qui saigne, craque et crie. Et qui continue à m’envoyer me faire voir chez les Grecs.


« Essaie de plier le genou pour voir ?! »


Si la définition du verbe « bouger » est « regarder avec des yeux globuleux une partie de son corps en tentant de la faire frémir » alors j’ai réussi. Mais sur le bulletin, mon prof a écrit : « La petite Claire fait des efforts. Le passage de la puissance à l’acte lui échappe encore mais en se donnant du mal, elle y arrivera ».


Du mal, je m’en suis donné. Ca a duré des heures, des semaines, des mois (si, si : je vous la sers l’énumération !). Quand je me retourne, je me dis que c’est pas possible de pouvoir bouger aussi peu quand on a sacrifié autant. Sur ce coup là, mon corps se la joue navire en grève. L’âme était pas censée gagner dans l’histoire ?


Me voilà donc à me résigner : il va falloir de nouveau l’ouvrir. Il était pas déjà assez moche comme ça : il faut en rajouter une couche.  Mon pauvre petit, je suis désolée…


« On vous a introduit une caméra dans le genou : vous avez senti quelque chose ? »

Non : rien.


Et puis cette jambe dans les bras du type en blanc, je ne la sens pas non plus. Elle est là, immobile, en l’air. Un peu jaune. Il la plie. Même en étant à moitié aveugle je le vois : il la plie.


Il – la – plie.


Comme si je n’aimais pas assez d’hommes dans ma vie, j’en rajoute un supplémentaire à la liste. Il est orthopédiste, il est debout devant moi et il me dit que maintenant, c’est à moi de jouer.


Depuis je joue. Tous les matins je la regarde, je lui ordonne et ça fonctionne. Jusqu’à une certaine limite, mais déjà plus importante qu’avant l’opération. Ma vie se mesure en grades. Mon quotidien est une estimation à l’œil nue de la flexion de ma jambe gauche. Si on m’avait dit que je ressortirai le rapporteur de mon enfance pour ensoleiller mes journées, je ne l’aurais pas cru.


Je lui fais aussi confiance. Pauvre navire torturé. A toujours tout vouloir lui imposer, j’en aurais presque oublié que même les philosophes lui ont donné le droit d’exister. Du coup j’apprends à le chouchouter. Juste lui, rien que lui, rien que pour lui. En le regardant comme quelque chose d’extérieur, avec mes gros yeux globuleux. En lui faisant confiance et en espérant qu’il me rendra la pareille. On a une troisième naissance à aller décrocher. Un peu comme les pompons à la ducasse. Ou le bac mention TB. Sauf que ça, c’était facile…


Et cette fois-ci, quand on aura gagné, je pense que je n’irai pas le faire tatouer.


A méditer

 

 


 
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28 juin 2010 1 28 /06 /juin /2010 21:54

Parfois je me sens comme tout le monde et j'ai l'impression de détenir la Vérité avec un grand V. Là aussi comme tout le monde, je prétexte que mon âge et/ ou mon expérience infinie me permettent de prétendre à l'omniscience.

C'est selon ce principe ma foi assez stupide que j'avance aujourd'hui la vérité vraie suivante: les médecins sont tous des cons, et la vie est toute pourrie.


On notera tout d'abord que la qualité des adjectifs est à l'image de la profondeur de la réflexion, cette dernière ayant des bases logiques très solides.


Qu'est-ce qui me permet de maintenir cette position?


Vous vous souvenez sûrement de ma dernière rencontre avec une chaussure de ski et de ma rupture de ligament croisé.

Notons tout d'abord qu'un médecin autrichien a voulu m'opérer dans l'immédiat alors que le reste du monde déconseille de charcuter directement après l'accident.

Evoquons ensuite un médecin qui reçoit ses patients en 10 minutes et vous condame aux complications post-opératoires en omettant de vous préciser un petit détail.

Vous comprendrez alors aisément que mon expérience me conduise à la conclusion ci-dessus mentionnée.


Les médecins sont tous des cons et la vie est toute pourrie.


Ne pouvant pas plier mon genou au delà d'un magnifique angle de 90° (n'achetez pas d'équerre pour la rentrée de vos chérubins: je loue mes services pour une somme modique!), je m'octroie l'autorisation de pourir la journée de tout le monde (principalement la mienne) en grommelant sur le net.

Je vais tenter une cure de désintoxication aux Bisounours et aux Polluards. Mais je pense que la chose restera inefficace...

Je pense donc aller me coucher en continuant à maugréer et à pleurer sur mon pauvre sort avant de rêver d'une histoire de Yoda et de ma transformation en Dark Vador.

Une fois que ça sera fait, je retrouverai bonne humeur et motivation.

A la prochaine donc! :-)

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1 juin 2010 2 01 /06 /juin /2010 20:09

Les marottes de l'Homme, c'est un peu comme celles des hommes. Elles viennent d'on ne sait pas où, se fondent sur des principes arrivés de nulle part et sont entretenues par des gens dont on aurait parfois bien voulu qu'ils ne croisent pas notre chemin.


Au cours de l'hiver 2009, l'Homme s'est réveillé un matin animé d'un nouvel amour: celui du Mountain Bike.

Ses sources d'inspiration? Un ami à moi, un collègue à lui, ses passion d'ingé pour les trucs et les machins un tant soi peut techniques (Aaaah ce cadre de vélo en carbone, ces amortisseurs de la NASA, ces freins qui freinent trop bien parce qu'ils sont en schmukmachin!


Moi qui pensait qu'il se laisserait un jour influencer par son paternel et qu'il opterait pour le cyclisme à la Lance Amstrong, me voilà quelque peu déçue. Point de cycliste du dimanche rentrant sagement pour le rôti de midi. L'Homme s'est décidé pour la version gadoueuse du tour de France. Quitte à pédaler, autant le faire dans de grosses flaques d'eau toute sales histoire de renter recouvert d'un fond de teint ultra-naturel.

 

http://fstatic1.mtb-news.de/img/photos/8/3/1/_/medium/Petejupps-XC-Fotos3.jpg


Et dire que des femmes paient des fortunes pour se faire faire des masques de boue...

 

 

Bref. Tout ça pour vous dire que l'Homme est parti.

Non: nous n'avons par rompu. "Nous" va bien, merci.


 

Mais le collègue cité ci-dessus a encouragé mon Homme a mettre son vélo dans une grande boîte et à prendre la direction de l'Espagne histoire de se faire quelques miliers de kilomètres en Moutain Bike.

 

Quand l'Homme m'a annoncé ça, j'ai vaguement murmuré un "Ah oui, bien."

A traduire: "Tu vois pas que je suis en train de lire Cosmo, là?" + "Chouette: ça me donnera de bonnes bases de négociations quand je partirai une semaine à Paris pour faire les soldes".

 

En plus ça me permet d'avoir l'air d'être une nana trop cool, genre "Mon mec se casse 2 semaines sans moi et ça me dérange pas".

Effectivement ça ne me dérange pas. Enfin juste quand les gens que je connais me regardent comme une pauvre malheureuse.

"Ooooh. DEUX semaines? SANS TOI?"

A traduire: "Ooooohhh mon diiiieuuuu! Mais il la trompe! Son couple va sûrement super mal! C'est la rupture assurée!".

 

Dans ce genre de cas j'évite alors stratégiquement de préciser en plus qu'il me tape parfois sur les nerfs. Parce que (rayer la mention inutile): il a laissé trainer son verre par terre, il m'a pas amené le petit-déjeuner au lit, il me snobe pour travailler sur sa thèse, il me dit que je devrais me faire belle plus souvent, il veut pas m'épouser, il....

 

Toutes ces raisons qui m'ont aussi fait dire au début: "Chouette! Un peu d'air!".

 

Une semaine plus tard, j'ai un peu fait le tour de l'air.

 

 

 

Etre célibataire en CDD, c'est sympa!


http://spectacles.premiere.fr/var/premiere/storage/images/theatre/salle-de-spectacle/spectacle/le-celibat-par-intermittence/14310337-3-fre-FR/le_celibat_par_intermittence_theatre_fiche_spectacle_une.jpg

 

Ca permet de recevoir des gens chez soi à pas d'heure quelque soit leur nationalité ("Chériii! Y'a des Français qui débarquent! Tu vas être largué, tu auras beau te donner du mal pour faire honneur aux invités tu comprendras rien, mais bon..."), on peut sortir jusqu'à pas d'heure sans louper la partie la plus intéressante de la nuit, on pourrait même boire et fumer si on en avait envie. Et pourquoi pas carrément flirter avec des mecs en soirée?

J'ai mis du MUSE et du John Butler Trio à fond sans voir de regard désespéré surgir du fond du salon. Je peux jouer de la flûte à fond sans faire souffrir les oreilles de quelqu'un.

J'ai pu regarder les Germany's Next Top Models sans mourir de honte et si ça m'éclate, je peux m'enfiler Pocahontas ET Nemo le poisson rouge A LA SUITE!

 

 

A part ça?

 

http://7b.img.v4.skyrock.net/7bf/dj-ndjo/pics/2263553859_1.jpg

 

 

A part ça quand je fais à manger, c'est pour moi toute seule et c'est nul. Et puis quand je rentre chez moi le soir, à part mon ballon de gymnastique, personne me dit bonsoir.

Si j'ai besoin d'un câlin parce que la journée a été pourrie et que j'ai pleuré tout mon maquillage pendant qu'on me massacrait la jambe, ben y'a personne (les peluches pas très chaudes ne comptent pas).

Et puis même si il n'est pas la personne que je crois quand elle le dit, il n'est pas là non plus pour me dire que je suis trop balèze et que je vais tout fracasser.

Quand mon congélo décide de ne plus s'ouvrir, y'a personne pour s'occuper de résoudre le problème à ma place.

 

Y'a plus personne pour laisser trainer ses assiettes par terre, faire tomber des cacahuètes sur le sol, se tourner et taper d'un air concentré sur son clavier pour taper une formule compliquée mais colorée...

 

On s'y fait sûrement, on s'y fait même. Il suffirait juste que je me souvienne comment j'y étais parvenue avant et ça reviendrait sûrement aussi vite que le vélo.

Mais il ne me reste plus qu'une semaine à tenir.

Ou une semaine dont je devrais profiter?

 

Naja...

Mal schauen! :-)

 

 


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26 février 2010 5 26 /02 /février /2010 20:30
Le jour de mon vrai 10e anniversaire, j'ai probablement eu droit à un gâteau au chocolat. J'ai du inviter les amis que j'avais à l'époque. C'est peut-être même ce jour là que le séduisant brun dont j'étais amoureuse à l'époque m'a fait l'honneur de sa présence. Ah mon dieu qu'il était hot et süss (le premier qui me dit que je pourrais me décider pour une langue sera snobé: il était à la fois hot et süss, c'est tout)!!

Bref...
Mais ça se sont les vrais anniversaires.

Celui que je fête, c'est celui de mon 10e jour sans sucreries.

C'est à la fois un énorme succès: j'ai réussi jusque là à me contrôler et à ne pas craquer
(faire tomber par mégarde une cuillère de confipote à la fraise dans mon yaourt nature, confondre le Balisto de mon collègue avec son stylo, aggresser l'employée charger de remplir la machine à sucrerie au moment fatidique où elle ouvre la porte de ladite machine...).

MAIS j'aurais quand même préféré que mon corps n'ai pas ces vieilles descentes toutes pourries où j'ai l'impression d'être une junkie en manque. Genre:
"Chef. Stress. Il me faut un gâtoooooo! Un gaaaaattoooooooooo!!"

J'aurais aussi préféré que mon corps remarque que j'ai arrêté les sucreries. Merde alors: il aurait pu au moins faire l'effort de perdre 100 grammes, non?
Bon ok je double mes portions de salés et je devrais plutôt être heureuse de ne pas avoir pris 15 kilos. Mais à raison de 15 à 20 kilomètres courrus chaque semaine et d'arrêt de sucre, mince alors...

Sucre.
C'est LE mot qui hante maintenant mes rêves. Avant je me retrouvais dans des endroits bizarres avec mon ex ou dans des compétitions sportives avec mon Homme. Maintenant, c'est le sucre qui y fait son apparition.
Sauf que comme j'ai envie de rester dans le sujet premier (les hommes: mes hommes), ça n'est pas une image de sucrerie que je vais ici insérer mais bien la photo de Sucre...

http://www.casafree.com/modules/xcgal/albums/userpics/10019/Fernando_Sucre.jpg

C'est pas trop mon type (trop de muscle, trop de regard de latin lover, trop de tout quoi) mais je trouvais ça drôle: googler "sucre" et tomber sur un mec.

Il y a vraiment des trucs pour lesquels je ne pourrais jamais faire carême. Ah, ah!
Un peu comme les prêtres et la bière! Et woui, subtile transition vers ma conclusion. Celle de vous conseiller d'aller lire ICI un article du Kip!
Certifié 100% bavarois!
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21 février 2010 7 21 /02 /février /2010 22:02
Voilà maintenant 5 jours que je n'ai pas touché à une sucrerie. Les choses se passent plutôt bien, sauf quand je ne suis pas aidée...

Hier avec l'Homme, on est allés faire le tour des magasins de meubles. Et woui: notre bail ayant été prolongé de 3 ans, j'ai décidé que je ne pourrais pas vivre plus longtemps avec un avion dans ma chambre à coucher et un vélo dans mon salon. Et que donc on aurait besoin de nouveaux meubles histoire d'avoir plus de place, d'organiser notre merdier de façon plus efficace et de cacher tout son bazar à lui.

Notre cousin suédois a été le premier à recevoir notre visite. Puis direction le magasin de luxe d'où notre cuisine est originaire. C'est le seul magasin que je connaisse (pour le moment) où on peut acheter une lampe de bureau à 1300 euros.
Ah non! J'allais oublier le Bon Marché.
Bref.
Nous voilà dans ce magasin. On monte un escalier, on continue tout droit, on tourne à gauche. Nous voilà aux cuisines.
Sauf que, à l'entrée de l'espace cuisine, il y a...l'étal d'une vendeuse de noix grillées et autres sucreries! Nougats, chocolats... La totale. Et ça sent les noix de cajou à 100 kilomètres.


http://schausteller-roggelin.de/bilder/zuckerwagen/gross/zuckerwagen-%20suesser-basar-roggelin-3.jpg

Pas aidée je vous dit. Surtout que l'Homme en rajoute une couche et m'annonce qu'il va s'en acheter.
Heureusement pour moi, il n'aime pas les sucreries! :-D

On a commandé un meuble avant de prendre la direction de la sortie. Et zouuu! Condamnée à passer devant l'étal.

Enfin bon j'exagère. Je n'aurais pas tué pour un chocolat.
Aujourd'hui, si.
Enfin j'aurais adoré mettre une cuillère de confiture à la fraise dans mon yaourt nature.

Tout ça pour dire quoi?
Que 5 jours peuvent avoir l'air loooongs, mais loooongs!

Et que je vais me lancer dans la politique histoire de pouvoir faire voter une loi qui interdit aux vendeurs de sucreries de squatter les magasins de meubles...
Un scandale!!
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17 février 2010 3 17 /02 /février /2010 21:14
L'an dernier, mes collègues ont décidé de faire le carême. Non pas pour des raisons religieuses mais tout simplement pour des raisons de santé.
Il faut avouer qu'à l'époque, les Chockiiii étaient une composante essentielle de notre emploi du temps. Tous les après-midi, on faisait un sort à un morceau de gâteau, une barre au chocolat, des petits bonbons... Les mises à mort étaient quotidiennes...

http://www.lilela.net/wp-content/uploads/clavier_chocolat.jpg

Le carême s'est alors retrouvé comme prétexte à relever un défi.
40 jours sans Chocki.
Et mes collègues ont tenu! Personnellement je n'ai pas participé: j'étais en France régulièrement. Bon et puis moi et le chocolat... Die Sucht quoi...

Mais cette année...
Cette année, j'ai décidé de courir un marathon et de manger tout bien comme dans les bouquins (genre des graines de quinoa, des pâtes à la sauce tomate, des légumes, beaucoup de pâtes, encore plus de pâtes, des flocons d'avoine...).
Sauf que pour le moment... Euuuu...
Ben c'est pas tout à fait ça.

DONC quand ma collègue m'a demandé; "Mach's du mit?" (tu participes?), j'ai dit oui.

Me voilà donc embarq
uée dans une opération bien difficile: 40 jours sans...Sucreries!


http://www.routard.com/images_contenu/communaute/photos/publi/022/pt21262.jpg

Et oui! Là où mes collègues ne signent que po
ur un contrat de 40 jours sans chocolat, j'ai conclu un pacte avec le diable: l'Homme.
L'Homme qui a pouffé du fond du coeur au moment où je lui ai annoncé que je participais à l'entreprise "No Chocki".
Lui, il croit que je suis trop addict et que je n'y arriverais jamais.

C'était évidemment le truc à ne pas dire. Mon honneur étant toujours aussi mal placé qu'avant, j'ai décidé que j'allais lui prouver le contraire.
No sucreries pendant 40 jours!


Et le premier jour, c'était aujourd'hui.

J'ai tenu le coup, malgré le fait qu'un collègue s'amuse à manger des gâteaux et autres bonbons sous mon nez. :-D

Plus que 39 jours! :-)

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2 février 2010 2 02 /02 /février /2010 21:20
Pour le Nouvel An, je n'avais rien demandé de particulier au Père Noyel. Pas folle la guêpe: j'avais révisé mes classiques et je savais que de toute façon, son heure (au P.N) serait passée et que du coup, je n'aurais aucun droit de jérémiade (cf. le tout nouvel article du droit de la consommation qui autorise les clients mécontents à jérémiader auprès de la personne qui aurait du les livrer si cette dernière porte un pantalon rouge et un chapeau à moumoute).

Il n'empêche que j'ai eu droit à une révélation.
Gratuite, comme ça, offerte sur un plateau d'argent. Apparemment j'avais cumulé assez de Miles chez la Seuneuceufeu pour y avoir droit.

Je contextualise...
Ma soeur se trouve à côté de moi, sur le joli sofa bleu décoloré du salon. On regarde un film intellectuel et j'ai envie qu'on rigole un coup. Du coup je tiens à lui montrer comment on allume mon ordinateur (le vieux, celui qui brouette depuis un peu plus de 6 mois).
Environ 30 minutes plus tard (un record!), c'est en tenant la bête la tête à l'envers (le ventilo en l'air, l'écran ouvert) et après l'avoir secoué avec amour que je finis par voir qu'il s'allume (en fait il faut parvenir à regarder en dessous sans pour aurant bouger la position qui a été favorable à sa mise en route).
C'est à ce moment là que je réalise que c'est franchement achement compliqué d'allumer mon computèèèr et qu'il serait bon que je m'en achète un nouveau.

S'en suit le centième débat entre moi et moi-même. Genre: "Je prends le VAIO rouge touuut joli mais bien cher ou le HP touuuut efficace et solide mais pas rond et rouge et joli?".
C'est le jour de l'ouverture des soldes que je me décide, et je vous présente donc celui qui partage ma vie depuis un peu moins d'un mois:

http://media.ldlc.com/ld/products/00/00/72/67/LD0000726714_2.jpg

Il est donc né, le Divinnenfant!
Il s'appelle Coco, comme Mademoiselle (et accessoirrement comme mon parfum). J'ai voulu un bref instant l'appeler Gabrielle, comme Chanel, mais il y avait déjà un Copyright...
Il est très pratique: il s'allume en moins d'une heure trente, il peut ouvrir plusieurs applications en même temps sans s'éteindre tout seul et il accepte de lire et graver les DVD!
Un miracle!

Je n'ai donc théoriquement plus d'excuse pour ne pas tenir ce blog à jour!
Faites que mes bonnes résolutions tiennent le coup cette année! :-D
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5 janvier 2010 2 05 /01 /janvier /2010 11:27
Un grand classique des premiers jours de janvier:

Je vous souhaite à tous une très bonne année 2010 et une bonne santé!

Des tonnes de chocolat (sans prise de poids et crise de foie), un appartement toujours bien rangé sans que vous ne fassiez quoique ce soit, un bisounours qui vous sert un petit déjeuner tous les matins et vous emmène au boulot sur un tapis volant, une chorale enchantée qui vous suit partout comme dans Ally Mac Beal...

En gros tout ce que vous souhaitez!! :-)

Et de mon côté...

De mon côté je vais mettre mon année 2009 de côté et enchaîner sur la suivante.

2009 au rapport:
Des études enfin terminées, un stage, une embauche, une augmentation, toujours le même homme, une seule et même ville depuis plus d'un an, un seul appartement depuis plus de 9 mois (durée moyenne d'une année scolaire dansl'enseignement supérieur), Londres, Florence, Paris, Rome, des voyages, des livres, des films... Un peu de tout en somme! :-)



Saint Sylvestre 2009...

De très beaux feux d'artifice! :-) 
A l'allemande quoi...

Neues Bild

Bonnes résolutions 2010:
Enfin récupérer mon diplôme papier, garder le même appartement (ou gagner au loto l'argent pour en acheter un) courir un marathon, me souvenir de ce que je lis, continuer à apprendre à faire la cuisine, acheter un ordinateur qui démarrera sans qu'on le secoue, un portable avec lequel je puisse appeler et qui permette aux gens de me comprendre, non seulement continuer les cours de flûte mais aussi comprendre ce que je je joue...
Liste sans fin! :-D

Et vous??

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1 janvier 2010 5 01 /01 /janvier /2010 21:24
La fin de l'année et le Père Noël m'ont ammené de beaux cadeaux: toutes les cartes qui ont nourri ma boîte aux lettres (pour une fois que c'était pas une pub de Pizza Joey's!)!!

En exclu et rien que pour vos yeux...


P1010702.JPG
P1010703
P1010701

MERCI BEAUCOUP A TOUS CEUX QUI ONT PENSE A MON ANNIVERSAIRE ET A M'ENVOYER LEURS VOEUX!!

Une mention particulière à la carte de Romain et Nadia dont le texte était vraiment parfait!

Et un merci encore plus gros à Anna pour avoir posté le DVD de Totoro avec les poussins... :-)

Claire
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